Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/240

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
234

paratt être en moyenne de dix-haH k vingt-lienes gantoises oa ile«Càdix françaises, de vingt-cinq an degré. Mais noins était grande la rapîdîtë’4n parcoara, pins les BomaJns avaient intérêt k rapprocher, dans la eoaxtntction de tenrs voies, la longiienr itinéraire de la dlstifnce k toI #(riseaa. C’est, par dessus tont, la rapidité des moyens de transport qni ex^ l’augmentation des liHstances itinéraires pour dimhmer les ^ntes on les éluder ; aoas en avons la prenve an xix* siècle, on, par suite de L’adoptiOn deS’Voies de fer, nos ingémeor* achètent PhoriEOtttaBté par nne énorme augmentation de la distance itinéraire.

> Notre opinion est que les Romains traçaient lears routes te flot prit potsible de la ligne droite ; nous Edions d’ailleurs eu fonmir des’prenves puisées dans tes travaux de savans antiquaires.

« Les Gallo-Romains, dit H. de Gérville, avaient comme noua leurs voies principales, qui répondent assez-bien à nos routes royales et départemeatales. Coumie dons, ils avaient des chemins vicinaux et des voies d’accession ; nous ne nous occuperons dé celles-ci que pour dire qn’eQes étaient nombreuses.

Toutes étaient droitesj quand elles ne rencontraient pas des obstacles insurmontables, tels que des collines escarpées, -des montagnes, des marais et des fondrières..... On les faisait monter on descendre beaucoup plus que ne (ont aujourd’hui nos routes royales ou départementales ; mais indépendamment de ces sinuosités indispensables, Tensemble était droit, > {Des Villes et Voies Romaines eh Basse-Normandie, Introducliùa, pageX. Valognes. 1838.)

Le même auteur conclut : Que la règle entre deux stations recooDiies pour romaines, sutBt parbitement pour tracer nne direction d’étude.... dont les tracés de la voie, quand on opère sur une bonne carte, s’écar- teront rarement, sauf des obstacles insurmontables, où k moins que la ligne entre deux villes ne se mette en communication avec une station appartenant k une autre direction peu éloignée de la ligne sor laqneHe on opère. »

Dans le même mémoire, H. de ta Hoiineraye rapproche de ropiuion précédente celle de H. de Caumont qni s’exprime ainsi dans son Cours d^Antiquilêt : Elles suivaient ordinairement des lignes droites, excepté lorsque des obstacles naturels, tels que des montagnes, des ravins pro-y