ou de ces simples, renseignemeus ; aucun archéologue oe s’en était emparé
pour les coordonner et reconstituer les lignes.
Il est bien vrai queM. Biteol (de Blain) a parcouru quelques parties
de notre départ^ent, etqu’ilaenl’obUgeance démettre àma disposition
les observatioDs qu’il a été k mâme d’y Caire, mais il n’a encore rien publié
â ce si^et, et d’ailleurs sa manière difffere trop, d’iqirès ce que j’ai va
des lignes qu’il a tracées pour les voies romaines du Morbihan, de celle
que j’ai adopte, pour qu’il me soit permis de le suivre, relativement à
certaines d’entr’elles, dans la méthode d’investigations qu’il a cm devoir
adopter, sans donte comme la meilleure.
Il n’en a pas moins des droits incontestables à la reconnaissance des archéologues, pour le dévoAment et le zèle avec lesquels il s’est livré k des recherches difficiles, et pour la direction d’ensemble qu’il leur a donné, imprimant de la sorte aux études sur les voies romaines, un caractère d’eo- $«nble propre à créer de nouveaux horizons et à rendre plus importantes les découvertes anciennes et celles à faire ultérieurement.
Les voies romaines, dit M. de la Monneraye, étaient avant tout des
routes militaires, stratégiques ; aus^ sont-elles souvent nommées mililarts, coMalarn.
Elles furent construites d’abord par les soldats des légions et par les troupes lœtiqnes. Plus tard, on y employa pour les occuper, l^ peuples des provinces conquises {ttid. deSéville. Origine», lib. XII, cap. 16). > Sur leurs directions, on échelonna des petits camps (exploratoriu) qui recevaient des détachemens pour en assurer le parcours, pour protéger le passage des convois.
De distance en distance, séparées par une journée de marche, on construisit
ces mamiont on étapes, où le soldat se reposait eu allant ou en revenant de la guerre, et trouvait des magasins de vivres et de fourrages.
Les Romains ne faisaient que peu ou point usage de voitures pour
transporter les équipages de guerre ; c’étaient des bétes de somme ou le soldat lui-même qui portaient armes, tentes, palissades, vivres, etc.
Leurs années étaient composées d’infanterie pour la plus grande partie ;
leur marche ne pouvait donc pas être rapide ; aussi la distance parcourue dans une journée est indiquée dans les itinéraires anciens par celle qui sépare entre eux les lieux de séjour,* dvitatés et niami’on», cl elle y