Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/242

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croyone d’après l’état de nos études, qu’en serait amené ï recoiinakre que les -éUbliMemfflM iDtennédiaiNs sur la Jigae qui joiôt deux villes importantes, ont été- plus sonvent créée pour la voie et afK-ès elle,. qu’ils n’Aot, par UDe..existeace antérieure, détermiiié son tracé ; eidin quei’îateùection de cleux Ou’ de plosioirs de ces Toies a donné postâieuremeat naissanoe à plus d’an ’établifsemeot important qni snb#te encore de/nos jours à l’état d^ boôrg ou de TiUe.

On cooupottrait ope’err^, -si-on, pen^t que les voies romaines ont toujours, été-cbnslcaites diuu liotre pàys’avec le luxe qu’on déptoyait.dans l’établissem^t de c^e« d’lt^e :oo du midide ta.fraaice. Outre l’état de dégradation oii nous les voyous après tant de sîàcles, les conditions locides, oudra raisons d’économie en ootfait«impUfier.la constmction ; souyent (m y chercherait en vain les parties, aoouuéés,ffraluflMn, rud«rtUio, flbcleiu, mmma crtuta.

Ici ce». vieux ehemfais sont construits ea clianvée9,’C’ést-4-dire élevés’ de plusieurs pieds au dessus, du terrain qui les Ix^de. Ailleurs, ce sont simplement des voies ; alors ils sont au niveau dn terrain adjacent ; d’astres fois encore ce» deux modes -de construction ont été emi^oyés alternativÊment sur Ja mèose- direetion : vfiiei dans le trajet* des. lieux solides et secs ; eh^muéet dans ’ les- ba»-fonds et les lieux huoùdes. Leur largear varie depuis’ U jusqu’il 70 pieds, selon leur importance ; mais cites ne se son^ cooserrées à peu près intactes que sur les sonunets de nos. coUïBes -couverte^ de landes, à "Uavers’les^tecrains incultes et les forêts ; presque partout aiUeurg les envahisseBienssBticessife faiu par les propriétaires riverains, lorsqu’ils restfme«kt leurs fo«sé«, ont altéré leurs dimoisioi^ et leur direction.

Souvent ils sont pavés de blocs de pierres, bordés de-chaqae cdié, d’autfe blocs formant accottemeos {margitut). Ooeu trouve constiroits en chaussées qui ne se composent que d’un apport de sable ou de caiUeox reposant sur un lit de {)iérre8. irrégntières et dé petites dimensifms, posées à piat et dé manière ii nb ftoltit laisser d’,intervalle entre eUes.

goureuse, nout dirons que nous n’avons jamais prétendu que les voies romaiaes-siû- ’ vent, sur le terrain, une ligne malhématiqueipenl droite, mais bieD que Vepsemble de leur directibn et leurs rares ûexions réduilea à l’échelle de nos cartes, ne s’écartent gucres de la ligne droite.