Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/249

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Grée, fie la Farootaie, de la Laubaodais, rangeait à l’Est le bois du Plessis-Bardoult, la lande de BagaroD, dans laquelle on ea retrouve des fragmens parfaHement conseirés, particulièr^nent sur le Tertre aux Blosses, où, à 485 mètres Nord-quart-Nord-Ouest de son croisement avec lavoic de JuUomagus,’ie l’ai feit-couper transTer^emênt et fouiller dans toute son épaisseur, pour eu étudier la striietnre.

Sa largeur totale, dans ce point, était de 20 mètres, chaque Contre-fossé en avait 2 de largeur, les banquettes &, la chaussée (agger) G, avec une pente latérale encore sensatle dans quelques parties. L’empierrement avait 1 mètre de profondeur pour la chaussée, et 60 centimètres pour les banquettes. IL était composé d’un macadamisage grossier formé de cailloux plongeant dans une ferre argileuse et mêlés à tm certain nombre de grosses pierres dont qiielqaes-anes atteignaient le poids de 50 kil^rammes. Il est impossible dé ite ;’pds reconnaître k cette voie une origine romaine-, râr, depuis cette époque,, aucune domination n’a été assez importante pour permettre d’établir des rontës ayant nécessité des travaux aussi gigantesques et qui n’ont pu être exécutés par ces conquérans, que parce qu^ils restèrent fidèles au système adopté par* em^,- d’employer les peuples k de grands travaux d’utihté’ publique, pour les détourner des séditions, et pour satisfaire en même temps leur goût habituel d’entreprises grandes et durables.

La voie se prolongeait ensuite au Sud, côtoyait le cbamp’ du Trobuan (limite Ouest de là conunune de Bain),.^et venait se croiser à la hauteur du chemin de la Vieille-Rue, avec la voie de JuHomagui h For< ;antum. De là, elle se prolongeait au Sud sur le chemin désigné encore aujourd’hui par le nom de Chemin Renait. dans one longueur d’environ 1,100 mètres, côtoyant les champs dif Frêne situés à l’Ouest dii village de ce nom, puis ceux de l’Ërablet ; ensuite elle entrait dans le Nord de la. lande du Poiré qu’elle traversait longitudinalement, se dirigeant an Sud un quart Sud-Est jusqu’au, village de la Liais. De là, elle reprenait le Sud, en passant sur le ruisseau du Pont-au-Boux, puis successivement par les villages de la Brosse-Robert, de Merhaulé, de Lingeniac, de la Chapelle-de-^Noë-Blanche, par l’Est de Coët-Grannet et de la Béneraîs, enân elle traversait le ruisseau des Doués de la Vallée, en se dirigeant en droite ligne sur le Calvaire situé à l’entrée de Fougeray.