Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/255

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remanié par les nécessités de la culture, et que la route actuelle de Paris, qui dans plusieurs points avait dû être, en majeure partie, établie sur une ancienoe Toie romaine, a été refaite en entier et rectifiée, il est probable que ces travaux auront amené la destruction de cette voie, et qu’on aura beaucoup de peine à en retrouver même des fra^ens cependant il serait important de se livrer k des investigations nonvelles et de ne pas se décourager.

Cette voie (V pl. XIV) devait sortir de ConAate par la porte Baudraere (L pl. Xl>-).

V«l« fie C*iidate à NATlsiiuiKas (Lisieuv).

Une quatrième voie (4 de la pl. XVI) partait du même point de la citt^ que la précédente, se dirigeait au Nord-Est vers Fougères (Fugtrium), qu’il &ut regarder comme le lieu désigné dans les itinéraires romains par Ad fines, du moins d’après Déric et Dom Morice, pour de là gagner Noviomagus. Seulement, il est possible que cette voie qui devait être parËiitement droite depuis Rennes jusqu’à Saint- Aubiu-du-Conmer, se soit portée vers le Sud-Est de la commune de Saint-Jean-sur-Couesnon, puis à l’Ouest de celle de Vcndcl, pour atteindre Fougères et, au delà, traverser la forêt de ce nom, ensuite, dans une direction du Sud-Ouest au Nord-Est, la partie septentrionale du même arrondissement, et enfin le département de la Manche, oii sa prolongation semble indiquer Noviomagva, point important de la seconde Lyonnaise.

Il faudrait entreprendre des recherches dans toute cette hgne, oii, jusqu’à ce jour, on n’a pu recueillir de renseignemens propres à la &ire connaitre, puisque ceux donnés par MH. Amédée Bertin et Léon Haupillé {Notice historique et tiatistique sur la Baronnie. la Ville et C Arrondissement de Fougères, 1846), sur la voie romaine connue sous le nom de Chemin Chasles qui traversait ce territoire, appartiennent à ceUe du Mans (Subdinum) à Corseul (Fanum Martis), qui passait peu loin de Jublains et non à la voie de Condate. En effet, la ligne qui mettait en communication Fougères avec Reunes (si toutefois la première de ces villes avait une importance quelconque ou même existât durant l’époquç gallo-romaine), devait se rendre directement de Saint-Aubin-du-Cormier à la Chapelle-Aubert, au Nord de Vende !, pour de là se porter à travers la commune de Fougères, sans faire un coude