Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/256

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à angle droit comme celui tracé par^ H. A. BertiB dans sa carte de cet arrondissement.

Halheureusement, les données manquent sur cette voie qui se rendait dans la seconde Lyonnaise, et j’ai appris bi«i peu de cbos^ à cet égard. Dès lors, qn v,oit de quelle importance il serait pour la science,- que des archéologues portassent leurs inTCStigations dans la direction qu’elle devait affecter et que j’ai tâché d’indiquer.

Il serait donc nécessaire, pour arriver à quelque résultat, de la rechercher dans le trajet qu’elle devait parcourir k travers la forât de Rennes oti porte cUrectemeot lé prolongement de cette ligne.

V»le de Condate à iii(eiia IAtrincibs).

Existait-il dne voie allant directement de Condale a Ingena (5 de fa pf ; XVI), qui aurait alors été la cinquième ? Les observations qui vont suivre répondront suffisamment à cette question.

Le président de Robien, dans son Histoire ancienne de Bretagne, t. I, p. 55, au chap. xvi, intitulé Dei Grands Chftnins, dit : < Le chemin qui » passe près de Roraazy (voie romaine d’Ayranches à Rennes, pour M. de » Gerville) se ranarque encore dans lés landes, d’environ deux lieues, oîi

on le reconnaît par une portion de pavé assez délabrée. H se rendait, 

» ainsi que plusieurs autres, aoboùrg de Feins. » Gaylus parle dans le 6° volume de son Recueil, page 373, de la voie » romaine qui pisse (il y a un siècle) près de Romaîy, se continue dans > les landes, dans.une/longueur de deux ligues, et se rendait, comme » plusieurs autres,, au bourg de Feins. >

le ne pense.pas, ain^i que H. de Gerville, que le ifragment de voie indiqué par ces au(eifrs,’conune pmiant sur Feins, dût apparteuit k celle d’AUeaume, oiais qu’ils lui ont attribué à tort cette direction et qu’elle devait tendre ’vers jâennes. En effet, il ne peut avcûr fait partie de la voie d’AUeaume qui passait bien plus à l’Ouest dans les, communes de Feins, de Marcillé-Robert, et nullement dans celle de Romazy. Il faut donc le rapporter à -celle d’Ingena qui servait surtout aux voyageurs, tandis que celle d’Àlattna, par le Mont-Saint-Michel, avait été à peu près abandonnée aux pèlerins : ce qui le prouverait d’ailleurs, c’est qu’on en a découvert d’autres traces dans les communes de Sens et de Gabard.