une assez grande étendue de grèves. Hais il lire toujours ses objections de l’état actuel des grèves qui n’existaient pas ii l’ëpoqne galto-romaine. Il ajouté que, sauf Térification ultérieure, il est plus porté à croire que, à partir du voisinage de Pleine-Fougères, elle pouvait fort bien incliner à l’Est par une belle courbe, venir passer le Gouesnon à Pontorson, et ensuite arriver directement au Hont-Saint-Miehel.
J’avoue être peu disposé à admettre ces courbes prononcées dans les voies romaines, ii moins qu’elles n’aient été commandées par des difficultés ou des obstacles les expliquant.
Vole 4e Coodato à VMiDai Hartts (Corsbdl).
Une septième voie (1 de la pl. XVI) se rendait de Condate au Fanum iîartU de la table Tbéodosienne, point où se trouve aujourd’hui Gorseul. a Tout porte à croire, dit M. Dubreil de Pont-Briand, ancien maire de cette localité (p. 207 du Nouveau Dictionnaire d’Ogie), que cette cité fût détruite au eommencement du v° siècle, lors de l’invasion des Barbares. C’est ordinairement à â ou 6 pieds de profondeur qu’on trouve les ruines ou substrvctions romaines. La ville fut reb&tie un peu plus tard, si l’on en juge par les matériaux plus grands, posés et taillés avec moins de r^ularité, par les pierres qu’on trouve dans ces murs, ayant appartenu à un autre genre de eonstruction et liées entr’ellcs avec un ciment évidenunept romain et-bien supérieur à celui dont on s’est servi pour la reconstruction ; » L’importance de cette cité qui était la éapitale des Curiosolites, est d’ailleurs démontrée l" par des traces encore évidentes de voies romaines ; 2° par des bornes milliaires assez nombreuses ; 3** par un débris d’un temple de Mars, de forme octogonale, dont plusieurs pans sont encore visibles : i" par des urnes, des inscriptions funéraires, des statuettes nombreuses en bronze ou en terre, qu’on y a trouvé et qu’on y rencontre encore fréquemment ; 5° enfin, par des traces d’enceintes et d’édifices découvertes h chaque pas dans un espace dénotant une ville coosidéiable. Un passage du cartulaire de Saint-Melainc (f 72, anno 1314) ainsi conçu : Cheminum ponte Safwti-ltfartini quod vulgarifer nuncupafur Dinanense, se rapporterait-il à la voie de Fanum Martit, cpi’on aurait voulu y désigner comme ayant traversé l’Ille au pont Saint-Martin ? Je l’admettrais diEGcile-