Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/284

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de Harcillé, et par conséquent plus au Nord ? Je manque d’élëmens pour décider cette questiou importante. Cependant le camp, probablement romain, signalé par M. LaTosse, dans la grande lande des Châteaux, point culminant entre le bassin de la lîTière d’Ille et celui du Couesnon, qui devait se trouver au point d’intersection de la voie d^Alauna et d’une autre voie qu’il a reconnue, qui court du Sud-Est an Nord-Ouest et qui est bien certainement celle que je viens de décrire, allant du Mans à Gorseul, me permet de fixer ce dernier endroit comme celui précis oit elle passait et croisait la précédente^ car si on la feisait se porter plus an Sud par Feins même, et qu’on, la prolongeât en ligne droite, elle ne se relierait à aucun point important, et pour lui Ëdre reprendre sa direction par Le Mans, il fendrait loi Étire décrire une courbe prononcée. c Cette Toie dé Joblains, dit H. Léon Haupîllé, a ser ?i à Ëùre commoniquer les deux cités des Rhedone» et des Diablintei (Rennes et Jnblains ) (t). Elle ne paraît pas aToir appartenue k la classe des voies militaires, mais bien à celles auxquelles on donnait le nom de votes vicinales, car elle n’offre que deux couches, le itratumen et le ruderatio ou g.larea, le nveleus manquant, et sa largeur n’est que de 6 à 7 mètres seulement, an lieu de 15 que lui donne l’annotateur du Dictionnaire de Bretagne.* Cette Toie n’était point celle de Jublains à Bennes, conmie t’indiquent MU. Léon Maupilié et A. Berttn, mais celle de Corseul an Uans, qui passait peu loin au Sud de Jublains, distant de 10 kilomètres de Mayenne. Vole dr JlnlIemagiM (An«Eu) à TorgaDliun (Qeshx]. Enfin, une onzième voie, étrangère, à la vieille cité gallo-romaine Condate, puisqu’elle passait k une distance de 32 kUomëtres de cette dernière, en trav^^ant obliquement de l’Est-Sud-Est à l’Onest-Nord-Onest la partie méridionale du ’département d’Ille-et-Vilaine, se rendait directement de Juliomagut aVorgantum, et continuait dans cette direction b travers le Morbihan. Elle parcourait ainsi toute la partie centrale de la presqu’île armoricaine, pour se terminer à son extrémité.

Cette route était la continuation de l’une des grandes voies qui de Lyon U) J’ai déji dit que Jutdaini umlik’ n’avoir élé qu’un camp tiatif.