Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/283

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OD n’en sait plus rien. (Notice hittoriqut et $tali$iique sur la Saronnie, la ville et l’^rrotultuemcnl de Fougères. 1846, page 210, par MM. A. fierlin et Léon MaupilU.)

Avant qu’on puisse formnler avec certitude nne opiaion sor la Téritxble direction de la Toie romaine connoe sons le nom de Chemin Chastes, il fendrait savoir dans quelle partie dn parcours que Ini attribue U. A. Berlin sur sa carte, elle est conservée d’une manière non équivoque. La ligne qui relierait entr’eox ces tronçons, indiquerait quelle dut être sa disposition générale et les points extrêmes vers lesquels elle tendait. U y aurait donc des recherches intéressantes à Êiire pour en connaître la direction, au delk. Les seuls docomens propres à gnider dans les investigations à entreprendre que j’aie pu me procurer, sont les soivans : H. Lesné m’a dit avoir constaté, an Nord de la commune de Hezières, une voie romaine appelée le Chemin Pavé, se dirigeant de t’Est-Sud-Est i l’Ooest-Nord-Onest. Il est probable qn’on la retrouverait dans celles de Vieuxvy, de Dingé.

Dans cette dernière commone, on découvrit, en 1815 on 1816, dans une ferme, qui aurait été peu éloignée de la voie, un pot qui renfermait 2 k 300 pièces romaines, parmi lesquelles on nota des Antonin le Pienx, des Gordien, des Probns.

Le docteur Goupil a vu dans la même localité, près de la route qui conduit k Combonrg, un grand nombre de briques romaines plates et à crochets, puis nne espèce de baignoire en stuc grossier, de 3 mètres 3 centimètres de longueur, sur on peu pins d’an demi de largeur et de hauteur, à extrémités arrondies, percée vers son fond de deux ouvertures, dont l’nne sur le cdté et l’antre k l’un de ses bouts, ouvertures auxquelles aboutissaient des tuyaux en plomb ; et, près d’elle plusieurs petites chambres enduites dn même stuc peint de lignes bleues, vertes et rouges. Au delà, la voie devait passer à Combonrg oii on la retronve, en effet, très-apparente et fa-ès-bien conservée et suivant la même direction. De Ih, elle devait traverser les communes de Heillac, de Plesder, de Tressaint ; c’est elle qn’on a reconnue k Léhon ; ensnite, se diriger entre les bourgs de Quevert et d’Ancaleuc pour atteindre, plus loin, Gorseul. Cette voie se portait-elle sur Feins même, oîi elle y aurait coupé celle d’AIauna, on seulemnit sur la limite de cette commune et de celle