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cueillit plus de 1,500, qu’il put employer à ses constructions. Il dëcourrit, en outre, un assez grand nombre de fragmens de poterie rouge, ûoe et à couverte brillante, et des bases ou portions de graiides ampbores, au nombre de plus de quarante.

H. Hjaciutbe Pontallié, duquel je tiens ces détails, vit dans la même localité une aire entière du sol d’une cbambre, pouvant avoir de 15 à 18 mètres carrés, et composée d’un ciment formé de cbaux et de briques pilées.

Dans la partie du jardin de Lancezenr, acqnise par MM. de Neuville et Fresnel, on vient de reconnaître, en creusant les fondations des deux bdtels qu’ils y élèvent, et à 1 mètre on 1 mètre et demi de profondeur, on fragment de la voie romaine que j’ai décrite, page 250 de cet ouvrage. Puis,. de chaque côté, des débris de maisons rasées, dont le sol, en argile battne, était recouvert d’un sable très-fin, et entre les murs desquelles se rencontraient des débris de charbons et des cendres annonçant un incendie. Leur coDstniction m’a para n’avoir rien de romain. Au-dessus de la même voie, on a trouvé divers objets, entr’autres, i° un Cragment d’un instrument en fer, épais, aplati, de forme ovalaire allongée, ayant 16 centimètres de longueur sur 11 de largeur, se relevant à angle presque drmt à l’une de ses extrémités qni diminuait en se recourbant en dehors et se terminait par une espèce d’anneau fixe, tandis quel’autre présentait probablement la même disposition, h en juger par ce qu’il en restait d’analogue à la précédente. Les côtés s’offraient sous a /orme de deux crochets aplatis, larges de 5 centimètres et davantage à leur partie libre. J’avoue ne pouvoir partager l’opiolcHi extraordinaire de l’auteur de l’article de VÀuxiliaire Breton, du 9 mai 1846, relative à cette découverte, lequel a vu dans cet instrument un oiseau aux ailet ilendhtet (peut-être un aigle ?).

"* Deux anneaux d’une forte chaîne qui se terminait par on crochet.

    • Des dons en cuivre.
    • Deux très-grosses éjùngles en ce même métal.

" Un petit fragment en bronze, ayant sur l’une de ses faces trois cane-Inres verticales, surmontées de deux rainures parallèles, transversale^C/ij/. i de la pl. XXll), se terminant supérieurement par un enroulement régulier, et inférieurement par une surface conique, et sur ht face interne de