Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/323

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était assez belle et snrtont assez utile, ponr jasUEer la témérité de ceini qui l’entreprendrait. J’ai donc osé, dans le senl bnt de payer ma dette i une Tille dont je sois devenu en quelque sorte l’obligé, et je n’ai reculé devant ancatw difficulté on dépense, pour rendre ce travail digne de lui être offert. Tai vonlu planter quelques jalons au millen d’un sol bouleversé chaque joor. En effet, à notre époqne, les travaux des hommes marchent vite, les villes se transforment, les anciens monnmens disparaissent sons les efforts des novateurs, sons les nécessités du confortable, sous c^ea des embellissemens, du percement de nouvelles mes et d’ali- gnemens meilleurs. La création d’édifices publics on particuliers oblige à remuer ou à creuser bien des terrains, et les restes enfouis qu’on y découvre, , s’ils n’étaient signalés par des observateurs zélés et studieux, s’efEaceraient bien promptement de la mémoire des hommes. Il y a donc nécesûté d’établir, pour ainsi dire, le bilan des richesses archéologiques qm ont pu 7 être rencontrées dans le passé, et de celles qui y ont été trouvées de notre temps.

Ce sont ces périls entrevus par tons qni m’ont bât un devoir de publier ce que je savais, et de tenter de frayer une voie anx travailleurs qni viendront après moi, route dans laquelle ils pourront pent-étre s’engager d’un pas plus ferme, lorsque j’aurai essayé de la jalonner, pour assurer aux explorations auxquelles ils pourront se livrer, la direction que j’ai cru la meilleure.

Par là, je les aurai mis à même de compléter un travail que je regarde conune une ébauche, de contrôler ce que j’anrai pu y avancer d’incertain ou de controversable ; de vérifier sur le terrain chacune de mes assertions ; de combler les lacunes si nombreuses qu’ils poturont y remarquer et qui sont dues anx difficultés du «ijet ; de rectifier, dans l’intérêt de la science et de la vérité, les erreurs involontaires que j’aurai pn commettre, autant par suite du manque de docnmens précis ou de découvertes, que par mon insuffisance même.

Ces raisons désarmeront, j’ose l’espérer, une critique trop sévère, et à défaut de talent scientifique, on me tiendra peutrêtre quelque compte des efforts que j’aurai Èiits pour éviter, autant que je l’aurai pu, les écarts de mon imagination et lutter ou me tenir en garde c<mtre elle ; ponr n’être affinnatif, que lorsque j’avais vu par moi-même ; et enfin pour m’étre