Page:Un ancien diplomate.- L'esclavage en Afrique, 1890.djvu/38

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— Aïa 220 : « N’épousez point les femmes des idolâtres tant qu’elles n’auront pas cru. Une esclave croyante vaut mieux qu’une femme libre idolâtre, quand même celle-ci vous plairait davantage… Un esclave croyant vaut mieux qu’un incrédule libre, quand même il vous conviendrait davantage. »

Soura IV (Nsa, les Femmes), Aïa 3 : « Si vous craignez de n’être pas équitable envers les orphelins, n’épousez parmi les femmes qui vous plaisent, que deux, trois ou quatre. Si vous craignez encore d’être injuste, bornez-vous à une seule ou à une esclave. » — Aïa 28 : « 11 vous est défendu d’épouser des femmes mariées, excepté celles qui seraient tombées entre vos mains comme esclaves : c’est la loi d’Allah à votre égard. » — Aïa 29 : « Celui qui ne sera pas assez riche pour épouser des femmes croyantes de condition libre[1], prendra des esclaves croyantes… Vous venez tous les uns des autres[2]. N’épousez les esclaves qu’avec la permission de leurs maîtres. Dotez-les équitablement. Qu’elles soient chastes, qu’elles évitent la débauche et qu’elles n’aient point

  1. De bonne maison, de grandes dames : mohsanat, dit le Koran, ce qui signifie des femmes gardées, qu’il faut doter largement.
  2. C’est-à-dire d’Adam et Eve, auteurs du genre humain.