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souveraineté. Cet article concerne principalement les associations allemandes, anglaises et belges.

L’Angleterre a résolu d’acquérir tout ce qui reste de territoires disponibles dans l’intérieur de l’Afrique. La reine Victoria aurait signé une charte autorisant une nouvelle société, The British-South-African-Company, ayant à sa tète des personnages tels que le duc de Fife, petit-gendre de Sa Majesté ; le duc d’Abercorn, Sir Albert Grey, Sir Rhodes, à établir son protectorat sur le territoire d’environ quatre cent mille milles carrés, qui s’étend au sud du Zambèze, entre les possessions Portugaises à l’est, les possessions Allemandes du Sud-Ouest Africain à l’ouest, le Bechuanaland et le Transvaal au sud.

L’octroi d’une charte royale à la British-South-African-Company, comme aux Compagnies similaires, n’est que le prélude à l’annexion éventuelle de tous les territoires ainsi concédés.

Toutes ces Sociétés ne sont que de nouvelles Compagnies des Indes, destinées à préparer successivement à la Grande-Bretagne de vastes dépendances qui seront régulièrement rattachées au domaine de la Couronne, lorsque l’heure aura sonné. Le droit de rachat par l’Etat