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cins, ces Franciscaines, ces Sœurs de Saint-Joseph qui, là bas, à la grande satisfaction du Siècle, propagent si bien la langue française, sont les meilleurs instruments de la civilisation et les serviteurs les plus dévoués de la France ? De ces couvents contre lesquels le Siècle et les journaux de sa nuance poursuivent chaque jour la campagne que l’on sait.

Quatre des grandes puissances européennes qui ont participé au récent partage des immenses territoires africains, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie et le Portugal, viennent de se mettre d’accord pour protéger réciproquement ceux de leurs missionnaires qui se rendront en Afrique, dans les différentes possessions que la dernière convention leur a attribuées.

La France, qu’on avait sollicitée de se joindre à cet accord, n’a pas cru devoir prendre des engagements, et a répondu que les territoires qu’elle possède en Afrique étant parcourus par des missionnaires presque exclusivement de nationalité française, elle avait accordé depuis longtemps à ceux-ci privilèges et protection.

Le bon billet qu’a La Châtre !

Nous lisons dans la « Revue de l’année 1889, » publiée par l’Almanach des Missions, pour 1890 :

« L’Afrique, ce théâtre des projets grandioses et des nobles pensées, devait, cette an-