L’empereur honorait surtout la Comédie-Française de sa protection et de ses libéralités. Le 2 juillet 1802, il dotait la Comédie-Française d’une rente annuelle de cent mille francs.
Les consuls de la république, sur le rapport du ministre de l’intérieur,
Article premier. — Au 1er vendémiaire prochain, du grand-livre de la dette publique, n°14,231, volume 24, une somme de cent mille francs sera transférée à la caisse d’amortissement par le ministre de l’intérieur, et le produit en sera versé dans la caisse d’amortissement.
Art. ii. — Au moyen dudit versement, les comédiens français acquitteront :
1° Le loyer de leur salle[1] ;
2° Les pensions de retraite qui seront accordées avec l’agrément du gouvernement ;
3° L’indemnité actuelle qui a été promise à quelques artistes, à l’époque de leur réunion au théâtre de la République, et qui a
- ↑ Messieurs les comédiens français ont été exonérés en 1852, sous le ministère de M. de Morny, par le prince Louis-Napoléon, président de la république, du payement du loyer de leur salle. Il est vrai que messieurs les comédiens français payaient très-inexactement le prix de leur loyer sous Louis-Philippe, et obtenaient même souvent des remises.