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tion ; Kellermann, sénateur ; Ed. Mortier, général de division, commandant la première division militaire ; Brière-Mondétour, maire de l’arrondissement ; Lavalette ; Dubois, préfet de police ; Delafontaine ; Sivry ; Vial ; Vauguyon ; Turpin ; Bénard ; Bellivier ; Perregaux, sénateur ; Brière-Surgy, président de la comptabilité générale ; Estève, trésorier du gouvernement ; Portalis ; Verville fils ; Villeminot, payeur général de la marine ; Berlier ; Mallet l’aîné ; Guillaume, président de la commission de comptabilité générale ; Ad. Duquesnoy ; Desprez ; Pemartin, législateur ; Mollien ; Bergou ; Brune ; Bellerklin ; Bibarran.


L’empereur honorait surtout la Comédie-Française de sa protection et de ses libéralités. Le 2 juillet 1802, il dotait la Comédie-Française d’une rente annuelle de cent mille francs.


Paris, le 13 messidor an x de la République française, une et indivisible.


Les consuls de la république, sur le rapport du ministre de l’intérieur,

Arrêtent :

Article premier. — Au 1er vendémiaire prochain, du grand-livre de la dette publique, n°14,231, volume 24, une somme de cent mille francs sera transférée à la caisse d’amortissement par le ministre de l’intérieur, et le produit en sera versé dans la caisse d’amortissement.

Art. ii. — Au moyen dudit versement, les comédiens français acquitteront :

1° Le loyer de leur salle[1] ;

2° Les pensions de retraite qui seront accordées avec l’agrément du gouvernement ;

3° L’indemnité actuelle qui a été promise à quelques artistes, à l’époque de leur réunion au théâtre de la République, et qui a

  1. Messieurs les comédiens français ont été exonérés en 1852, sous le ministère de M. de Morny, par le prince Louis-Napoléon, président de la république, du payement du loyer de leur salle. Il est vrai que messieurs les comédiens français payaient très-inexactement le prix de leur loyer sous Louis-Philippe, et obtenaient même souvent des remises.