Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/211

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CLAUDINE.

Passionnément.

THOMAS.

Oui, il est très-frais : tu veux m’amener à te donner pour boire ?

BLAISE.

Tout juste, notre maître : comme vous devinez ? Queu malin que vous êtes ?

THOMAS.

Tiens, le voilà.

BLAISE.

Deux fois ? on voit ben que c’est le jour de vos noces, vous faites de la dépense.

Air : L’occasion fait le larron.

Ne faut-il pas vous rendre votre reste.

THOMAS.

Non, garde tout, c’est pour toi, mon garçon.

BLAISE.

Loin d’être ingrat, je veux, je vous proteste.
Vous faire avaler un goujon.

THOMAS.

Volontiers, cela n’est pas de refus.

BLAISE.

Laissez faire, allez. Mademoiselle Claudaine, vous le f’ra frire dans la poêle à M. Lubin, pas vrai, la petite mère ! Ah, M. Thomas, que vous êtes heureux ! Voyez comme alle vous regarde, si elle pouvait vous manger, alle le ferait. Sans adieu, M. Thomas.

THOMAS.

Bonjour, mon ami.