Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/210

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THOMAS.

Quoi, franchement ?

BLAISE.

Oh, en vérité.

Air : N’ayez pas tant de mépris.

Vous avez avec cela
De l’esprit, dit-on ?

THOMAS.

Oui da.

BLAISE.

Vous êtes rusé,
Il n’est pas aisé.
De vous en faire accroire.

THOMAS.

Oh non !

BLAISE.

Qui vous attrapera,
Sera pis qu’un grimoire,
Lon la
Sera pis qu’un grimoire.

THOMAS.

Va, je le pardonne.

BLAISE.

Eh pourtant, not’bourgeois, vous ne seriez pas d’humeur, su vot’respect, à céder Mademoiselle Claudaine à queuqu’autre, pas vrai ?

THOMAS.

Non, parbleu ?

BLAISE.

Je croirais ben. À propos de ça, comment trouvez-vous l’poisson ? Pierrot vient de me dire qu’il passerait, en cas que Mademoiselle Claudaine l’aime.