Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/245

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J’ n’avons pas d’goût pour les hommes.
Pourquoi ça, dira queuqu’zuns ?
C’est qu’dans le temps où que j’sommes
Les trompeux sont ben communs.
On est farm’, tant qu’on z’est libre ;
Ça fait qu’on n’trébuche pas.
L’amour fait pardr’ l’équirlibre :
V’là d’où viennent les faux pas.


Scène III

JÉROSME, FANCHONNETTE.
Fanchonnette.

Air : Je ne suis pas si diable.
Bon joux, monsieu Jérôme ?

Jérosme

Bon joux, belle Fanchon.

Fanchonnette.

Ah ! mon Dieu ! vous v’là comme
Un matineux garçon.

Jérosme

Je ne dors pus, ça m’sèche.

Fanchonnette.

Pauvre petit mignon !
Quoi qui vous en empêche ?

Jérosme

C’est Curpidon.
Air : Les regards d’Hélène.
Avec une flèche,
Qui par l’p’tit bout avait le fil,