Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/308

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Air : En mistico.

 
C’est ben gracieux d’être r’tapée
En mistico, en dardillon, en dar dar dar,
Rien n’sied mieux quand on zest nipée,
Qu’d’avoir un biau chignon
Mistificoté,
R’levé.

Javotte.

Ah ! si Monsieux Toupet m’touche à mes cheveux, je l’sentirai ben p’t’être.

Madame Saumon.

Te v’là donc encore avec ton r’fus, fille dénaturée ?

Air : Ton humeur est, Catherine.

 
Va, tu m’fais mettre en colère,
J’te conseille de finir.

Javotte.

 
Ah ! si j’conclusions l’affaire,
Wonsieux n’a qu’a ben s’tenir :
J’l’épouserai n’pouvant mieux faire ;
Mais j’l’avertis d’vant témoin,
Qu’les enfans dont il sera l’père
L’y s’ront parens d’un peu loin.

Toupet.

Est-ce ainsi que vous répondez à mon ardeur ?

Javotte.

D’l’ardeur ! Allez, Monsieux l’ardent, prenez garde de fondre : tiens, il a l’air d’un dégelé : pargué ça fera un bel homme après la débâcle.

Madame Saumon.

Par la jarni trente millions d’cocrodilles, j’te vas érinter.

Toupet.

Doucement, Madame Saumon.