Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/309

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Javotte.

Vous v’là toujours, vous, avec vos coups ; ah ; les belles magnères !

Madame Saumon.

Mais, guenon qu’t’es, quand l’inducation n’y fait rien, y faut ben qu’les coups y fassent.

Marie-Jeanne.

Hé ! mais, j’vous dis, Madame Boniface, ça vous est bien aisé à dire.

Madame Saumon.

Quoiqu’tu t’mêles, toi, buveuse de ratafiat de chiendent.

Marie-Jeanne.

Tant mieux, tant mieux, ma belle et bonne tante ; est-ce à cause qu’je n’nous rafraîchissons pas l’gozier comme vous tous les matins avec trois chopines d’eau-d’vie ?

Javotte.

Et roquille.

Madame Saumon.

Parmettez, Monsieux Toupet, que j’l’y torde un p’tit brin l’cou.

Javotte.

Ah ! vous n’tordrez rien, toujours.

Madame Saumon.
Air : Il n’a pas pu.

 
Otez-vous d’là.

Toupet.

 
Laissez cela.

Madame Saumon.

 
Vengez-moi donc d’l’outrage.

Toupet.

 
Oh ! je ne descends point si bas.