Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/338

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Grossel.

Par-tout il circule,
Oui, morbleu, partout.
On porte le dégoût.
Voit-on éclore uu ouvrage passable…
Il est détestable.
Par vous le talent
Périt même en naissant.

Céphise.

Vous me rendez bien de peu justice, j’aime le mérite réel ; mais qu’a de commun, je vous prie, le talent avec M. Plaisantin ?

Grossel.

Il en a. Oui, il en a, vous dis-je, et indépendamment de ce qu’il est tout uni et sans façon comme moi.

Air :Allons donc, jouez violons.

C’est que l’amitié qui nous lie
M’est d’une ressource infinie,
C’est-à-dire, pour le moment.
Vous savez, malgré ma richesse.
Que très-vivement on me presse.
Pour un certain remboursement ;
Et comme je n’ai point d’argent,
Plaisantin sera ma ressource.
Je pourrai puiser dans sa bourse.

Céphise, ironiquement.

Oh, je le crois fort obligeant.

Grossel.

Vous le croyez en enrageant.

Votre inutile Léandre, serait-il capable de ces procédés-là ?

Céphise.

Si vous le connaissiez mieux…