Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/341

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Céphise.

Qu’ils sont bien ensemble !

Plaisantin.

Te voilà, père Grossel, où diable le fourres-tu donc ? Je t’ai cherché partout jusque dans l’écurie.

Grossel, riant.

Et tu ne m’y as pas trouvé ? N’est-ce pas ?

Plaisantin.

Hé ! bien, la petite mère Céphise, comment la joie ?

Céphise, froidement et bâillant.

Ah ! fort bien, monsieur.

Plaisantin.

Comment donc morbleu, nous voilà belle comme Cybèle.

Grossel, en souriant.

Comme Cybèle.

Céphise.

Air : Recevez ce beau bouquet.

C’est me complimenter au mieux,
Vous y mettez de la noblesse.

Plaisantin.

Cybèle était mère des Dieux,
Et vous l’êtes d’une déesse,
Par conséquent vous sentez fort,
Que Sophie étant votre fille,
Et vous ressemblant sans effort,
Aurait tort.
De n’être pas gentille.

Grossel.

Ah ! ah ! ah ! comme il tourne les moindres choses !

Céphise, ironiquement.

Oui, cela est fort beau.