Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/342

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Plaisantin.

Qu’est-ce que vous parlez là de corbeau ? (Il rit.) Sais-tu bien que ta sœur est plaisante.

Grossel, riant.

Oh ! tout-à-fait.

Céphise.

Air : De Catinat.

De ce talent, monsieur, vous me faites présent.

Plaisantin.

Ni présent, ni passé, madame, assurément.

Grossel, riant.

Ah ! ah ! ah !

Céphise.

Ayez donc la bonté de me parler plus clair.

Plaisantin.

Quoi ? clerc de procureur !

Grossel, éclatant de rire.

Quoi ? clerc de procureurMais finis donc, mon cher.

Le diable t’emporte. Tu veux donc me faire étouffer.

Céphise, à part.

Quel homme !

Grossel, à Céphise,

Air : Nous sommes précepteurs d’amour.

Quoi, vous ne riez point !

Céphise.

Quoi, vous ne riez point ! Hélas !
J’ai tort de ne point savoir rire.

(Dédaigneusement.)
Et puis d’ailleurs on ne rit pas.

D’une chose que l’on admire.

Je fuis sans doute l’amusement en m’éloignant de monsieur, j’en ai bien du regret. Mais une affaire m’appelle.