Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/359

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Vous êtes ma souveraine,
Souveraine de mon cœur,
Souveraine, et moi serviteur,
Serviteur, vous souveraine,
Souveraine, et moi serviteur.

Sophie, riant.

Qu’il est drôle !

Léandre, à Sophie.

Oh ! oui, riez.

Plaisantin.

Hé bien, ma belle-mère quasi, comment trouvez-vous cela ?

Céphise.

Extrêmement galant. Je ne sais pas comment on ferait pour résister à des rimes si délicatement redoublées.

Plaisantin.

Moi, j’en sais de toutes façons. J’en ai fait une hier pour ce fripon de minois-là : (à Léandre) tiens, écoute.

Léandre.

Oh ! laissez-moi, monsieur.

Céphise.

Nous l’entendrons une autre fois.

Sophie.

Ah ! madame, voyons.

Léandre, à Sophie.

Que vous êtes cruelle !

Sophie.

Et vous, bien extraordinaire.

Plaisantin.

Écoutez-vous, oui, ou non ?

Sophie.

Oui, oui, oui.