Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/361

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Scène VII

CÉPHISE, PLAISANTIN, LÉANDRE, SOPHIE, PRESSANT.
Pressant.

Air : Par là, c’est m’affermir encore.

Me faire courir de la sorte,
Parbleu, celui-là n’est pas mal,
Il payera, le diable m’emporte.

Plaisantin.

Cet homme a l’air un peu brutal.

Sophie, à Céphise.

Madame, il est fort en courroux,

Céphise.

Monsieur, s’il vous plaît, qu’avez-vous ?

Pressant.

Oh ! j’ai ce que j’ai.

Céphise.

Mais en abrégé.
Ne peut-on savoir ?

Pressant.

Oh ! nous allons voir.

Léandre.

Monsieur, vous parlez à des dames.

Pressant.

Morbleu, monsieur, je le sais bien.
Je ne viens point pour plaire aux femmes,
Je viens pour recouvrer mon bien.

Et si l’on ne me satisfait, je fais tout saisir ici, et enlever même jusqu’à ces dames.

Plaisantin.

Ce ne sont point des immeubles à décréter.