Page:Van Hasselt - Les Quatre Incarnations du Christ, 1867.djvu/10

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deuxième se rapporte à la chute de l’empire romain, c’est-à-dire à l’extinction du foyer du paganisme antique en Europe, et au mouvement des peuples barbares, c’est-à-dire à la diffusion de la doctrine chrétienne sur notre continent ; le troisième nous conduit aux croisades, première manifestation d’une idée commune à tous les peuples de cette partie du monde, ou „ premier événement européen, “ comme dit M. Guizot ; enfin, le quatrième nous introduit dans l’avenir, dans cette ère de plénitude sociale que rêvent tous les poëtes et qu’entrevoient tous les penseurs : tableaux divers dont chacun est le corollaire développé de celui qui le précède, et dont le lien commun est le Juif Errant, symbole de l’homme qui souffre et de l’humanité qui ne mourra qu’à la fin des temps. »

Ce peu de mots lui semble suffire pour faire comprendre l’idée qui a inspiré ce poëme.

À la suite de cet ouvrage le lecteur trouvera soixante-sept nouvelles études rhythmiques, où l’auteur a appliqué la loi de l’accentuation littéraire, sans laquelle aucune poésie lyrique ne saurait correspondre à une musique mesurée quelconque. Parmi ces morceaux, il y en a quelques-uns qui avaient déjà paru dans des recueils précédents, mais qui ont été plus rigoureuse-