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l’épée du cid.
Des bouches du Minho jusqu’aux bouches de l’Èbre
Et qui porte gravé sur ma coquille d’or
Le nom étincelant du Cid Campéador ?
l’épée de roland.
Quand il me brandissait, semblait être une flamme
Et laisse, pour montrer à tous ce que je vaux,
La broche que j’ouvris aux monts de Roncevaux ?
l’épée d’olivier.
Et moi qui, dans les chants de geste, fus nommée
Hauteclaire et valais presque toute une armée ?
la crosse de turpin.
Et moi donc qui, mêlée aux lances vaillamment,
Ayant horreur du sang, assomme seulement ?
l’épée de charlemagne.
Et moi surtout, et moi qui m’appelle Joyeuse,
Moi que, sur son enclume ardente et radieuse,