Page:Van Hasselt - Les Quatre Incarnations du Christ, 1867.djvu/109

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les bannières et les pennons.

DuBannières et pennons, ouvrons nos plis aux vents ;
Car n’est-ce pas à nous de prendre les devants ?

les glaives des paladins.

DuVa-t-on nous oublier, nous qui sommes les fortes,
Nous qui savons comment on brise murs et portes,
Et, ministres muets des jugements de Dieu,
Poudroyons l’injustice en son obscur milieu ?

l’épée d’arthus.

DuEt moi l’Excalibar, que les harpes de Galles
Ont surnommé l’épée aux luttes sans égales,
Combats dont je ne sais le nombre et dont les preux
Dans leurs veilles de nuit s’entretiennent entre eux ?

la francisque de charles martel.

DuEt moi de qui Poitiers se ressouvient encore,
Moi qui, durant un jour entier, depuis l’aurore
Ai sur les Sarrasins frappé comme ferait
Un bûcheron qui veut abattre une forêt ?