Page:Van Hasselt - Les Quatre Incarnations du Christ, 1867.djvu/137

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le poëte.

Mais la vie et la mort sont aux mains de Dieu seul.

les forgerons de jéricho.

Dans nos noirs ateliers, fournaises flamboyantes,
Nous forgeons, fatiguant nos enclumes bruyantes,
Des alfanges d’acier pour la main des vaillants.

le poëte.

Mais Dieu donne la force au bras des vrais croyants.

les cavernes de tekoa.

Dans leurs antres obscurs, chaque soir, mes sorcières
De leurs enchantements allument les chaudières
Et contre les chrétiens vont lâcher tout l’enfer.

le poëte.

La foi brise les murs de granit et le fer.

Ô monde, prête Et la mort


PRISE DE JÉRUSALEM.

Ô ville de Jébus, qu’on nomme El-Cods, l’aurore
De toutes les splendeurs de ses rayons te dore.
Ô cité de la croix, l’heure approche. Là-bas