Page:Van Hasselt - Les Quatre Incarnations du Christ, 1867.djvu/178

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Les saisons et les jours font chacun leur ouvrage ;
Le soleil et le vent, même jusqu’à l’orage
Qui féconde le germe au sillon des guérets.

Ô monde, prête Et la mort

Aussi, que toute voix, Seigneur, te glorifie,
Toi maître de la mort et maître de la vie,
Toi que nous adorons, toi dans qui nous croyons
Et qui, dans nos sentiers d’angoisse et de souffrance,
Fais resplendir enfin cet astre d’espérance
Et du torrentDont voici les rayons !

Ô monde, prête Et la mort

Que ce phare toujours, ô Seigneur, nous dirige,
Flambeau divin par qui notre nuit se corrige !
Vers le bien et le vrai guide notre raison.
Régie, jetant l’oubli sur nos fautes passées,
Toutes nos actions et toutes nos pensées,
Et sois notre seul but, notre seul horizon.

Ô monde, prête Et la mort

Sois toujours l’eau vivante où notre âme s’abreuve,
Que nos cœurs sans murmure acceptent toute épreuve.
Que notre pied demeure au sentier de ta loi :
Laisse régner toujours la concorde où nous sommes,
Et donne-nous d’aimer, ô Seigneur, tous les hommes,
Et du torrentTous nos frères en toi.

Ô monde, prête Et la mort