Page:Van Hasselt - Les Quatre Incarnations du Christ, 1867.djvu/87

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Nous voici venir, nous, les fils des Alrunes,
Nations, tremblez dans vos mornes vallons.
Nos coursiers sont noirs, leurs crinières sont brunes ;
Nos carquois sont pleins, et nos glaives sont longs.
VouNous voici venir, nations, tremblez !

Ô monde, prête Et la mort

un soldat de genséric.

Tempêtes du nord, rugissez dans l’espace !
Tempêtes Hurlez ! hurlez !
La foudre conduit votre meute qui passe,
Tempêtes Ô vents ailés !
Courez dans les cieux, aboyez sur nos têtes
Tempêtes Avec l’éclair.
Plus vite que vous nous marchons, ô tempêtes,
Tempêtes Coursiers de l’air.

Ô monde, prête Et la mort

Rafales neigeuses du pôle accourues,
Tempêtes Soufflez ! soufflez !
Dans l’air automnal, ô triangles des grues,
Tempêtes Volez ! volez !
Voici s’avancer nos cavales sans nombre
Tempêtes Plus vite encor.
« Où va, se dit-on, cet orage dans l’ombre
Tempêtes « Au son du cor ? »

Ô monde, prête Et la mort