Page:Variétés Tome IV.djvu/343

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Pourquoy monsieur le prince aime tant Hocquetot43 ;
Que les princes du sang ont la paralysie ;
Le marquis de Sablé redouble sa phtisie44 ;
Le marquis de Mosny45 est homme de raison ;
Moisset homme de foi, l’argent hors de saison46 ;
Les princes souverains sont des joueurs de farces,
Et que le père Arnoul47 entretient mille garces ;
Boulanger est soldat, et que les favoris
Ne bougent des festins des bourgeois de Paris :
Rien de si genereux que le comte de Brayne48 ;
Que le comte de Fiesque est un tireur de leine49 ;
Le comte de Brissac grand abbateur de bois,
Curson ne parle plus de la maison de Foix ;
Le marquis colonnel sera toujours poltron,
Comme fut son grand père et le duc d’Espernon50.
Philis, le deplaisir d’une fascheuse absence



coups M. de Marcillac. C’est de lui que de Courtils a fait les Mémoires.

43. Lisez Héquetot, comme écrit Tallemant, ou Ectot, selon l’orthographe du père Anselme (t. 5, p. 152). Il étoit fils aîné de M. de Beuvron. (Tallemant, t. IX, p. 73.)

44. Emmanuel de Laval, fils du maréchal de Bois-Dauphin, mari de la célèbre marquise de Sablé.

45. Nous ne le connoissons que par la mention que fait de lui N. Rœmond dans son Sommaire traicte du revenu (1622), pour une pension de 8,000 livres.

46. Moisset, dit Montauban, fameux partisan. V. notre édit. des Caquets, p. 182, 241, et notre t. 3, p. 181.

47. Confesseur du roi. V. id., p. 266.

48. Henri Robert de la Marck, comte de Brainne.

49. Le comte de Fiesque étoit l’honneur et la loyauté mêmes. Il fut tué au siége de Montauban.

50. Le marquis de Candale, fils du duc d’Épernon.