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Page:Varlet - La Grande Panne, 1930.djvu/194

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XII
LA FRANCE AU BAN DES NATIONS

Je passai une triste soirée dans mon atelier, sans goût pour sortir plus loin que le petit restaurant du quartier où je fis un simulacre de dîner. Je songeais mélancoliquement, tout en rangeant de vieux dessins, des croquis, des études. Certes, je comprenais qu’Aurore se crût tenue de rester au moins ce premier soir avec son père, et que ni lui ni Cheyne n’eussent guère de sympathie pour ma présence ; mais cette situation allait-elle durer ? Étais-je pratiquement éliminé de l’existence d’Aurore, même dans le cas où elle séjournerait plus ou moins longtemps à Paris ?… Et si Cheyne mettait à exécution son idée de retourner en Amérique ?