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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/103

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Les femmes de Vanavasi sont modérément. passionnées ; elles aiment toute espèce d’amusement, couvrent leurs corps, et réprimandent ceux qui disent des mots bas, grossiers et malsonnants.

Les femmes d’Avanti haïssent le baiser, la marque avec les ongles et la morsure ; mais elles affectionnent différentes sortes d’unions sexuelles.

Les femmes de Malwa aiment l’embrassement et le baiser, mais sans blessure, et elles se laissent gagner par qui les frappe.

Les femmes d’Abhira, et celles du pays entre l’Indus et les cinq rivières (c’est-à-dire le Pendjab), sont folles de l’Auparishtaka ou congrès buccal.

Les femmes d’Aparatika sont pleines de passion ; elles font entendre lentement le son de « Sitt ».

Les femmes du pays de Lat ont les désirs plus violents encore, et elles font aussi entendre le son de « Sitt ».

Les femmes du Stri Rajya et de Koshola (Oude) sont pleines d’impétueux désirs ; leur sperme s’émet en grande quantité, et elles aiment à se droguer pour faciliter cette émission.

Les femmes du pays d’Andhra ont des corps tendres ; elles aiment à se divertir et sont portées aux plaisirs sensuels.

Les femmes de Ganda ont le cœur tendre et parlent doucement.

Maintenant, si l’on s’en rapporte à Suvamana ha, les convenances de nature de telle ou telle personne, prise en particulier, importent plus que les usages