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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/104

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généraux du pays entier, et conséquemment ces usages ne doivent pas être suivis dans tel ou tel cas donné. Les divers plaisirs, l’habillement, les exercices et divertissements d’un pays finissent par être empruntés par un autre, et l’on doit, dans le cas en question, les considérer comme originaires de ce pays même.

Des choses mentionnées plus haut, savoir : l’embrassement, le baiser, etc., on doit faire d’abord celles qui accroissent la passion ; on fera ensuite celles qui n’ont pour objet que l’amusement ou la variété.

Il y a aussi, là-dessus, quelques versets dont voici le texte :

« Quand un homme mord violemment une femme, elle doit le lui rendre furieusement avec deux fois autant de force. Ainsi, pour un point elle rendra une ligne de points, et Pour une ligne de Points un nuage basé ; et si elle est très surexcitée, elle entamera immédiatement une querelle d’amour. En même temps elle saisira son amant par les cheveux, lui fera courber la tête, baisera sa lèvre inférieure, et alors, enragée d’amour, fermant les yeux, elle le mordra en divers endroits.

Même le jour et dans un lieu fréquenté, si son amant lui montre quelque marque qu’elle peut avoir imprimée sur son corps, elle sourira à cette vue, et, tournant son visage comme si elle allait l’invectiver, elle lui montrera