Aller au contenu

Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/136

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

d’amers reproches, mais aussi en lui laissant voir un vif désir du congrès.

Lorsque la femme est dans sa Propre maison et qu’elle s’est querellée avec son amant, elle doit aller à lui et lui témoigner toute sa colère, puis le quitter. Mais ensuite, le citoyen lui ayant envoyé le Vita, le Vidushaka ou le Pithamardal pour l’apaiser, elle doit revenir avec eux à la maison et passer la nuit avec son amant. Ainsi finissent les querelles d’amour.

En résumé :

Un homme qui emploie les soixante quatre moyens indiqués par Babhravya atteint son but et s’assure la jouissance d’une femme de la plus haute qualité. Il aura beau disserter savamment sur d’autres sujets, s’il ne connaît pas les soixante-quatre divisions, il n’obtiendra que peu d’estime dans l’assemblée des lettrés. Un homme, dépourvu d’autre savoir, mais bien au courant des soixante-quatre divisions, aura la prééminence dans toute société d’hommes et des femmes. Comment ne pas respecter les soixante-quatre parties, si l’on considère qu’elles ont le respect des lettrés, des savants et des courtisanes ? C’est à raison de ce respect attaché aux soixante-quatre parties, du charme qu’elles possèdent et des mérites qu’elles ajoutent aux attraits naturels des femmes, que les Acharyas les appellent chères aux femmes.