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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/151

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alors ? » C’est de cette manière ou à peu près que se créent la crainte et la confiance dans l’esprit des enfants, et l’homme devra ainsi obtenir de la fille ce qu’il désire.

La seconde et la troisième nuit, lorsque la confiance se sera encore accrue, il lui touchera le corps tout entier avec ses mains, et le baisera partout ; il mettra aussi ses mains sur ses cuisses et les massera ; et s’il y réussit, il lui massera alors les jointures des cuisses. Si elle veut l’en empêcher, il lui dira : « Quel mal y a-t-il à cela ? » et il lui persuadera de le laisser faire. Ce point gagné, il lui touchera ses parties secrètes, dénouera sa ceinture et le nœud de sa robe, et, relevant sa jupe de dessous, lui massera les jointures de ses cuisses nues. Il fera toutes ces choses sous différents prétextes, mais il ne devra pas encore commencer le congrès réel. Ensuite il lui enseignera les soixante quatre arts, lui dira combien il l’aime et quelles espérances il caressait depuis longtemps à son égard. Il lui promettra aussi de lui être fidèle, dissipera toutes ses craintes au sujet de rivales, et enfin, après avoir vaincu sa timidité, il se mettra en devoir de jouir d’elle de manière à ne pas l’effrayer.

Telle est la façon d’inspirer confiance à la jeune femme.