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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/150

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et qui, ayant la confiance de l’un et de l’autre, tiendra la conversation des deux côtés. En pareille occasion, la fille sourira, la tête baissée ; et si l’amie en dit plus de sa part qu’elle ne désire, elle la grondera et lui cherchera dispute. L’amie dira par plaisanterie telle ou telle chose que la fille ne voudra pas être dite, en ajoutant : « Elle dit cela » ; sur quoi la fille dira Prestement et gentiment : « Oh ! non, je n’ai pas dit cela » ; et alors elle sourira et jettera sur l’homme un coup d’œil furtif.

Si la fille est familière avec l’homme, elle placera près de lui, sans rien dire, le tambula, l’onguent ou la guirlande qu’il peut avoir demandés, ou bien elle pourra les enfermer dans son vêtement de dessus.

Pendant ce temps-là, l’homme lui touchera ses jeunes seins en pratiquant la pression sonore avec les ongles, et si elle veut l’en empêcher, il lui dira : « Je ne le ferai plus, si vous m’embrassez », et il l’amènera de cette façon à l’embrasser. Tandis qu’elle l’embrassera, il passera sa main à diverses reprises sur tout son corps. Puis, tout doucement, il la mettra sur ses genoux et tâchera de plus en plus d’obtenir son consentement ; et si elle ne veut pas céder, il l’a frappera en disant :

« Je vais imprimer les marques de mes dents et de mes ongles sur vos lèvres et sur vos seins ; je ferai des marques semblables sur mon propre corps, et je dirai à mes amis que c’est vous qui les avez faites. Que direz-vous