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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/287

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Les gains des autres courtisanes seront dépensés comme suit :

À posséder un habillement blanc à porter chaque jour ; à se curer nourriture et boisson en quantité suffisante pour apaiser et soif ; à manger chaque jour un tambula parfumé, c’est-à-dire mélangé de noix de bétel et de feuilles de bétel ; et à porter des ornements rodés d’or. Les Sages disent que ces dépenses les gains de toutes les classes moyennes et inférieures de courtisanes mais Vatsyayana est d’avis que leurs gains ne peuvent être fixés en aucune façon, attendu qu’ils dépendent des conditions du lieu, de la coutume du peuple, de leur propre physionomie, et de bien d’autres choses.

Si une courtisane veut empêcher un homme de s’adresser à une autre femme ; ou si elle veut le détacher d’une autre femme avec laquelle il est lié ; ou priver une femme des gains qu’elle en a tirés ; ou si elle croit qu’elle élèverait sa position, gagnerait de gros bénéfices et se rendrait désirable à tous les hommes en s’unissant avec celui-là ; ou bien si elle désire se procurer son aide pour éviter quelque malheur ; ou si elle lui est réellement attachée et l’aime d’amour ; ou si elle a en vue de faire du tort à quelqu’un par son moyen ; ou si elle a égard à quelque faveur qu’elle en a précédemment reçue ; ou