Page:Vay - L’Église dans l’État.djvu/15

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dessus des rois de ce monde, et elle pouvait leur parler sans crainte ; elle ne se mêlait point des misérables intérêts d’ici-bas et si elle réclamait, c’était toujours au nom de l’humanité.

Ces admirables préceptes, confiés à quelques hommes d’élite, conservèrent longtemps toute leur pureté mais peu à peu ils s’altérèrent.

Profitant de l’ascendant que leur donnait le prestige de la religion, les ministres de Dieu substituèrent à cette œuvre de patience et d’humilité, une œuvre d’orgueil et d’ambition.

Leur royaume fut alors de ce monde.

Celui qui devait avoir son petit logis près de l’église, des meubles d’un vil