Page:Vay - L’Église dans l’État.djvu/31

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la colère de l’Église ; la mécontenter eût été une faute si grave, une imprudence si coupable.

La loi civile devait lui rendre un dernier hommage, le plus funeste, le plus terrible de tous.

Au nom d’une religion toute de clémence et de bonté, au nom d’une religion qui a horreur du sang, on prétendit prévenir infailliblement la justice de Dieu, et, pour la satisfaire, on adopta la mort et les supplices.

Voici comment la puissance temporelle, agissant sous l’influence de l’autorité spirituelle, admettait, pour le bon plaisir de l’orthodoxie catholique, la plus effrayante pénalité.