Page:Vay - L’Église dans l’État.djvu/44

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cune façon le droit d’être juge irrévocable des actions humaines, de se présenter comme le dispensateur des punitions ou des faveurs divines. Cet homme n’oubliera point que dans cette société qui l’a fait le dépositaire des éternelles vérités de la foi, il n’est que l’égal de tous les membres dont elle se compose, qu’il est soumis aux régies constitutives de cette société et qu’il ne lui est pas permis de les enfreindre.

Il est citoyen, et comme tel fils de cette grande famille que l’on nomme la patrie ; il doit à tout ce qu’elle ordonne, respect et fidélité.

Cet homme devra vivre au grand jour ; il ne s’enfermera pas loin du monde, mais il y apparaîtra pour rappeler le souvenir de la Providence et