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demment forcé d’admettre que ce sont elles qui ont fait développer l’immobilité.

Mais si dans quelques cas les tumeurs des plexus choroïdes font développer les symptômes de l’immobilité, il en est d’autres chez lesquelles elles ne semblent pas gêner l’animal qui les porte, car en effet rien n’est changé dans ses mouvements, ses habitudes, etc. Mais, est-ce parce que les tumeurs n’étaient pas assez volumineuses pour comprimer suffisamment la substance cérébrale et finalement produire des phénomènes morbides ?

A-t-on bien examiné les circonstances dans lesquelles se trouvaient ces animaux ? N’y aurait-il pas de différence à ce sujet ? Quoiqu’il en soit, il n’en est pas des phénomènes vitaux comme des phénomènes physiques ; dans un cas, on peut très facilement, d’un principe connu, en déduire toutes les conséquences ; dans l’autre, il est impossible de le faire, attendu que beaucoup de phénomènes échappent aujourd’hui, et sans doute échapperont encore longtemps à l’analyse.

Jusqu’ici nous n’avons examiné que les lésions qui agissent par une compression, s’effectuant de dedans en dehors, mais ce ne sont pas là les seules, et il en existe qui agissent en comprimant de dehors en dedans. Elles sont moins nombreuses que les précédentes, se rencontrent moins souvent, et leur nature aussi est toujours la même, car elles sont formées par du tissu osseux provenant d’exostoses des parois internes du crâne. Renault a observé un cas d’immo-