Page:Verhaeren - La Guirlande des dunes, 1907.djvu/55

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Pourtant, tels soirs d’été, quand, aux levers de lune,
Sur leurs chevaux pesants, ils remontent les dunes
Et apparaissent, au loin, sur les crêtes, à contre ciel,
Chargés de filets et de toiles,
On croirait voir de grands insectes irréels,
Qui reviennent de l’infini,
Après besogne faite et butin pris,
Dans les étoiles.