Page:Verhaeren - Poèmes, t3.djvu/123

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
113
les apparus dans mes chemins


Brebis noires, à croix rouges, sur les épaules,
Et béliers couleur feu rentrent, à coups de gaule,
Comme ses lents péchés, en mon âme d’effroi ;

Le vieux berger des Novembres corne tempête.
Dites, quel vol d’éclairs vient d’effleurer ma tête
Pour que, ce soir, ma vie ait eu si peur de moi ?