Page:Verlaine - Jadis et Naguère, 1891.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

 
« Nous autres qu’un tel souci laisse
Et laissera toujours très cois,
Nous n’avons pas cette faiblesse
Car la faim nous chasse du bois,

« Et nous avons de quoi repaître
Cet impérial appétit,
Le champ de bataille sans maître
N’étant ni vide ni petit.

« Or, sans plus perdre en phrases vaines
Dont quelque sot serait jaloux
Cette heure de grasses aubaines.
Buvons et mangeons, nous, les Loups ! »