Page:Verne - Bourses de voyage, Hetzel, 1904, tome 2.djvu/320

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cipes bien arrêtés, si bien arrêtés qu’elle n’accepterait jamais un divorce, fut-ce dans ces conditions. Mais, en même temps que l’économe était très entêté, il était distrait prodigieusement — on a pu s’en rendre compte au cours de ce récit — et c’est sur cela que comptait Mrs Patterson pour que tout s’arrangeât selon son désir. D’accord avec un solicitor, vieil ami, conseiller d’Antilian School et des deux époux, elle avait feint de se prêter à toute espèce de démarches. Or, dans l’émotion si légitime que lui causait cet acte, ainsi que l’avait bien prévu Mrs Patterson, son mari ne s’était aperçu de rien.

« Non… monsieur Patterson, je n’avais point signé… Nous n’avons jamais été désunis par le divorce… et notre contrat est resté et restera ce qu’il était…

Ne varietur ! » répondit M. Horatio Patterson, en serrant tendrement dans ses bras Mrs Patterson.


fin de la seconde partie.