— Ce n’est pas : si je le veux…
— Eh bien, oui ! en douze mois ! — répondit Hector Servadac.
— Et de combien de jours ces mois seront-ils formés ?
— De soixante jours, puisque les jours ont diminué de moitié.
— Capitaine Servadac, dit le professeur d’un ton sévère, réfléchissez à ce que vous dites…
— Mais il me semble que je rentre dans votre système, répondit Hector Servadac.
— En aucune façon.
— Expliquez-nous alors…
— Mais rien n’est plus simple ! répliqua Palmyrin Rosette, qui haussa dédaigneusement les épaules. Chaque mois gallien doit-il comprendre deux mois terrestres ?
— Sans doute, puisque l’année gallienne doit durer deux ans.
— Deux mois font-ils bien soixante jours sur terre ?
— Oui, soixante jours.
— Et par conséquent ?… demanda le comte Timascheff, en s’adressant à Palmyrin Rosette.
— Par conséquent, si deux mois comprennent soixante jours terrestres, cela fait cent vingt jours galliens, puisque la durée du jour à la surface de Gallia n’est plus que douze heures. Est-ce compris ?
— Parfaitement compris, monsieur, répondit le