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KÉRABAN-LE-TÊTU.

X I

DANS LEQUEL IL SE MÊLE UN PEU DE DRAME À CETTE FANTAISISTE HISTOIRE DE VOYAGE.

Ils étaient tous partis ! Ils avaient quitté la villa, le seigneur Kéraban pour accomplir ce voyage, Van Mitten pour accompagner son ami, Ahmet pour suivre son oncle, Nizib et Bruno, parce qu’ils ne pouvaient faire autrement ! L’habitation était maintenant déserte, à ne point compter cinq ou six serviteurs, qui s’occupaient de leur besogne dans les communs. Le banquier Sélim, lui-même, venait de se rendre à Odessa, afin de remettre aux voyageurs les roubles échangés contre leurs piastres ottomanes.

La villa ne comptait plus parmi ses hôtes que les deux jeunes filles, Amasia et Nedjeb.

Le capitaine maltais le savait bien. Toutes les péripéties de cette scène d’adieux, il les avait sui-