Page:Verne - Mirifiques aventures de Maître Antifer, Partie II, 1894.djvu/199

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tifer, Zambuco, Juhel et Saouk regardaient, palpaient ceux des blocs qui, grâce à leur disposition, à leur orientation, pouvaient porter le précieux monogramme. En vain deux fatigantes heures furent-elles consacrées à cette opération jusqu’à l’extrémité de la pointe. Rien… rien !… Et en effet, comment serait-il venu à l’idée de choisir une place exposée à l’usure du ressac ou aux violences des houles du large ? Non ! Aussi, après les recherches achevées sur cette pointe, faudrait-il les reprendre sur les autres !… Soit ! On les reprendrait… le lendemain… et maître Antifer recommencerait son travail sur un autre îlot s’il échouait sur celui-ci… Il n’abandonnerait pas son œuvre, non ! de par tous les saints qui figuraient à son acte de baptême !

Enfin, n’ayant trouvé aucun indice, le groupe remonta la pointe, examinant encore de-ci de-là les quartiers de roche épars sur le sable… Rien… rien !

À présent, il ne restait plus qu’à revenir, à s’embarquer dans l’une des chaloupes qui devaient avoir rallié le campement, à gagner la bourgade de Ma-Yumba, afin de se livrer à de nouvelles opérations sur un autre îlot.